Lundi 15 mai 2017
René LONGET
Expert en développement durable, vice-président du conseil d’administration de SIG, président de la Fédération genevoise de coopération, membre du comité de la Chambre genevoise de l’économie sociale et solidaire, membre de la commission cantonale de la diversité biologique, auteur de Planète sauvetage en cours, une responsabilité collective.
Développement durable, une sortie de crise ?
Depuis un certain nombre d’années le modèle des « 30 Glorieuses » où une forte croissance du PIB facilitait une politique de redistribution est grippé et nul n’est parvenu à le faire redémarrer. Entretemps la conviction s’est répandue que ce redémarrage fondé sur la croissance du PIB recelait de nombreux inconvénients, en particulier celui d’ignorer la finitude des ressources planétaires. Un nouveau paradigme de développement est nécessaire, répondant aux multiples crises: des finances, des ressources, de l’emploi, du sens. Le développement durable, notion forgée voici 30 ans par la commission des Nations unies pour l’environnement et le développement, fournit ici une réponse. En septembre 2015 l’Assemblée générale des Nations Unies retenait dans son programme Agenda 2030 17 Objectifs de Développement durable concrétisés par 169 cibles, un véritable programme pour orienter dans la bonne direction les efforts des humains. De nombreuses initiatives citoyennes enclenchent une dynamique vertueuse à travers le monde (cf le film Demain), mais aux Etats-Unis un président s’attèle à revenir 30 ans en arrière… Nous sommes à la croisée des chemins.