Docteur en sciences de gestion (dir. Pr. Peretti), HDR en sciences humaines et sociales-SIC (dir. Pr. Lardellier), MBA de Reims Management School (NEOMA Business School).
Richard Delaye est un fervent défenseur de la Francophonie (AGRH) et des valeurs qu’elle véhicule. Il a toujours cherché à mettre en place des dispositifs de formation innovants en sciences de gestion visant au développement des talents en Afrique, en Chine en Suisse et en France tout en poursuivant son travail d’écriture sur le sacré et les générations (Y et Z). Afin d’être cohérent avec son activité de professeur-chercheur, il veille à publier régulièrement. Vous pouvez retrouver ses publications sur Cairn.
Les liens intergénérationnels
Un constat
A l’heure de l’interconnexion permanente, jamais la solitude n’a été aussi présente (cause européenne).
Face à l’allongement de la durée de vie, les générations se croisent et peinent à échanger.
La notion de génération évolue actuellement tous les 10/15 ans au lieu de 25 ans il y a encore quelques décennies.
Il faut être prudent dans le diagnostique car il serait scientifiquement non-fondé de stéréotyper des individus parce qu’ils sont nés à la même époque.
Il existe cependant des attributs, comportements et attitudes communs.
La communication est différente.
L’approche des rites et mythes et de la sacralité diffère fondamentalement
La notion d’autorité doit être redéfinie.
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Philosophe, Docteur en éthique et en philosophie politique de l’Université Paris-Sorbonne. Fondateur du ciné-philo à Paris.
SOURCES ÉTHIQUES ET PHILOSOPHIQUES DE L’ÉCOLOGIE
L’écologie est dans tous les discours, la crise de l’écosystème
global étant devenue une évidence, sauf pour ceux qui s’enferment dans
le déni.
On sait désormais que les questions environnementales, climatiques,
énergétiques et de biodiversité sont des enjeux fondamentaux,
politiques, économiques et de santé, pour l’avenir des sociétés
humaines. Mais c’est aussi un ensemble de questionnements éthiques et philosophiques et peut-être les plus importants de toutes.
Penser la nature, le monde, l’homme, la technique, la société, le
travail, c’est le propre de la philosophie. Mais aujourd’hui elle doit
repenser de fond en comble ces dimensions, en rapport avec notre façon
d’habiter la terre, et nous demander ce que nous pouvons nous
permettre et ce qui est légitime de faire par rapport au vivant et au
monde qui nous entoure et qui nous dépasse. Cette pensée a une histoire
et une actualité.
Aborder la question philosophique de l’écologie, au-delà des
slogans, des dogmes et d’une communication catastrophiste (qui a
parfois un effet anesthésiant), est un défi intellectuel passionnant
mais aussi un devoir moral pour le citoyen du monde actuel.
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Rolph van der Hoeven, ex-Directeur au BIT, Professeur en Économie de l’emploi et du développement à l’Université Erasmus, actuellement membre du Comité pour les politiques du développement des Nations Unies.
TRAVAIL HUMAIN OÙ ES-TU, QUE DEVIENS-TU, OÙ VAS-TU ?
1919 : le français Albert Thomas crée l’Organisation internationale du Travail au lendemain du Traité de Versailles. Sa vision : Pas de paix sans justice sociale. 100 ans après, les inquiétudes grandissent alors que le TRAVAIL se retrouve dans un engrenage terrifiant tant au présent que pour l’avenir. Le monde du travail fait en effet face à d’immenses questionnements. De nouvelles technologies le bouleversent alors qu’il est pris dans l’étau de la mondialisation et des populations occidentales vieillissantes. Il en émerge de nouvelles formes et modèles de travail. C’est un bouleversement total. Cette globalisation, l’intelligence artificielle et l’utilisation croissante de robots transforment les relations au travail au nord comme dans les pays du sud et les interactions entre Nord et Sud. D’une part certains niveaux de vie s’améliorent, tandis qu’ailleurs les inégalités grandissent surtout au sein des politiques néolibérales qui deviennent obsolètes et provoquent de graves frustrations (Trump aux Etats-Unis, le Brexit en Grande-Bretagne, les gilets jaunes en France et tant d’autres ailleurs dans le monde). Pour nous, membres de la société civile, notre participation à l’émergence d’une autre vision d’économie politique est plus que primordiale. Elle est particulièrement urgente .
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Docteur ès Lettres – Maître d’enseignement et recherche à l’Université de Lausanne, Directeur de la Maison d’Ailleurs (Yverdon-CH))
OÙ EN EST L’ÊTRE HUMAIN et VERS QUOI VA T-ON ?
Se considérer comme les femmes et les hommes issus des Lumières, ça nous plaisait bien ! MAIS… Aujourd’hui, ces lumières en voie d’extinction, laissent nos regards d’arrière -garde face à un grand basculement qui nous dépasse, nous déplaît souvent et nous laisse relativement impuissants face à des questions cependant essentielles pour chacun. Pourtant, – même si nous tentons de résister -, nous sommes insidieusement confronté(e)s à des modèles selon lesquels, dans une soumission quasi aveugle à la technologie, nous sommes amenés à penser, réagir, nous comporter parce que c’est ainsi qu’il « faut être et vivre » . Il n’y a pas que les robots qui sont des machines ! Transhumanisme, intelligence artificielle, bricolage génétique etc.. Que penser de cette course folle et algorithmique pour soi-disant, améliorer l’humain, sans même savoir ni comment ni vers quoi? Entre ceux qui croient en la résilience généralisée et d’autres qui adhèrent à la collapsologie (là où tout s’effondre), Marc Atallah nous proposera des clins d’oeil vers d’autres dimensions, ENTRE IMAGINAIRE ET SOLIDE REALITE.
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Maître d’enseignement et de recherche à l’Université de Genève, département d’informatique et directrice de groupe à l’institut Suisse de Bioinformatique
Quand l’informatique rencontre la biologie et se met au service de notre santé
Quel médecin spécialiste, quel article décrivant les progrès
de la médecine, n’emploie pas couramment les termes « gène », « génome »,
« microbiote », etc. ? D’où vient cette omniprésence et à quels
nouveaux moyens techniques est-elle due ?
En réalité, d’importants progrès techniques ont été
accomplis ces vingt dernières années dans la recherche en biologie moléculaire sous-tendus
par un grand degré d’automatisation. Ces méthodes ont engendré de très grandes
quantités de données, au point que le support informatique est devenu indispensable
pour traiter et comprendre ce qu’elles recèlent. Ces nouvelles approches permettent de
comparer et de classifier les acteurs moléculaires de notre corps comme notre
ADN donc nos gènes et notre génome, ou d’étudier la diversité des bactéries
dans notre microbiote. Toutes ces questions et bien d’autres ont des
implications sur la connaissance de notre santé.
Les données ainsi produites et les outils informatiques
conçus pour les stocker, les analyser et les visualiser sont rassemblés sous la
dénomination de « bioinformatique ».
Frédérique Lisacek nous présentera la contribution de la bioinformatique dans la recherche contemporaine en biologie à travers des exemples de questions pratiquement résolues, telles que l’assemblage automatique d’un génome, et d’autres restant à résoudre, telles que la prédiction des interactions entre des cellules humaines et des pathogènes ciblés.
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Membre de l’Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Caen – Pasteur honoraire de l’Église protestante de Genève. Président fondateur et d’honneur du Cercle Condorcet-Voltaire
De Luther à Sébastien Castellion et à Spinoza, de Pierre Bayle à François-Marie Voltaire et de Paul-Henri Thiry, baron d’Holbach à Salman Rushdie.
C’est à
l’éminent spécialiste du XVIIIème siècle, Guy Chaussinand-Nogaret que le
conférencier doit le titre de son intervention : présentant Helvétius, le philosophe
matérialiste et le baron d’Holbach, encyclopédiste athée, l’auteur titrait son ouvrage : « Les Lumières au péril du bûcher ».
D’Holbach, Helvétius ne furent pas les seuls à risquer leur vie pour avoir défendu des idées considérées alors comme hérétiques, factieuses. Il en fut ainsi des Encyclopédistes, tels Voltaire, d’Alembert, Diderot, Condorcet qui critiquèrent le rôle insidieux des religions et singulièrement de la religion dominante alors en France, le catholicisme romain.
Avec la montée des intégrismes religieux et politiques,
du populisme, nous constatons que la liberté de conscience, aujourd’hui comme
hier, est plus que jamais en danger. N’en n’est-il pas est ainsi chaque fois
que les dogmes et les doctrines l’emportent sur la liberté que ce soit dans le domaine
religieux ou politique ?
C’est donc une réponse en forme de constat à travers quelques exemples concernant les trois religions du Livre que le conférencier tentera de donner.
Qui est Claude-Jean Lenoir ?
Claude Jean Lenoir fut pasteur pendant plus de
vingt-cinq ans aux Pays-Bas et à Genève. Il appartint au mouvement du
protestantisme libéral et un temps, unitarien, avec son ami Théodore Monod. A
Genève, il sera de celles et ceux qui défendront l’un des articles de la
Constitution de l’Eglise nationale protestante de Genève rédigée au XIXème
siècle. (Article supprimé au XXème siècle) :
« L’Eglise
Nationale Protestante de Genève fait un devoir à chacun de ses membres de se
former des convictions personnelles et réfléchies. Elle place à la base de son enseignement
la bible, librement étudiée à la lumière de la science et de la conscience
…
Parallèlement à ses ministères, Claude Jean Lenoir enseigna
la littérature et la philosophie françaises aux Pays-Bas. Il fonda des cercles
Condorcet, émanation de la Ligne de l’Enseignement, à Genève, à Ferney-Voltaire,
en Normandie. Dans le cadre de ses fonctions de vice-président du Comité de
liaison national des cercles Condorcet, il en fonda ou en installa, en Europe
et aux Etats-Unis.
Il exerça également des mandats électifs, aux
Pays-Bas, Grand électeur des sénateurs de l’étranger ; conseiller
municipal et maire-adjoint, en France, en Picardie, à Ferney-Voltaire et en
Normandie.
Il fut associé au projet de création d’un Établissement Public de Coopération Culturel du château de Voltaire.
En 1985, il devait également fonder une Organisation
Non Gouvernementale à Genève pour venir en aide aux personnes disparues pendant
le conflit au Liban. Il accueillera une soixantaine de pré-requérants d’asile
dans la paroisse du Lignon dans le canton de Genève. A la suite de cet accueil,
il adoptera l’un des requérants et sa famille.
Il est membre de l’Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres fondée à Caen en 1652 par un protestant et Officier de l’Ordre national du Mérite au titre du ministère des Affaires étrangère et du développement international.
En partenariat avec
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Rédacteur en chef de Radio Zones 93,8 FM et www.radiozones.com Président de l’Association de la Presse Etrangère en Suisse et au Liechtenstein (APES) Co-auteur de « Rwanda, l’honneur perdu de l’Eglise » (Ed. Golias, 1999)
RWANDA 1994, la face cachée du génocide ?
Le génocide des Tutsi au Rwanda en 1994 a des racines profondes dans l’histoire rwandaise. Il a malheureusement réussi, puisque peu ont survécu. On en connaît les causes qui reposent sur l’impunité des auteurs des massacres depuis des décennies : un blanc-seing ferré par une idéologie coloniale et la présence d’une église catholique fortement imprégnée d’anticommunisme. Si la France a soutenu le régime dictatorial rwandais les années précédant le génocide de 1994, y compris celui des autorités génocidaires, d’autres acteurs en ont préparé le terrain depuis longtemps et ont étroitement collaboré avec elle. Il serait temps que leurs responsabilités soient reconnues vingt-cinq ans après les faits, avant que les derniers survivants du génocide ne disparaissent.
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Les enfants dans les camps de réfugiés dans le monde : qui se soucie encore de leur sort ?
Journaliste de renommée internationale -RTS, TV5Monde, chef de la
rubrique internationale et responsable pendant plus de dix ans de l’émission
« Géopolitis »-, Xavier Colin continue à parcourir le monde en tant
qu’Ambassadeur de Terre des Hommes, plus spécialement pour le Moyen-Orient et
l’Afrique. Il est aussi Chercheur associé auprès du Centre de Politique de
Sécurité de Genève.
Toujours animé d’une insatiable curiosité et d’une passion de
« comprendre et faire comprendre » les situations géopolitiques les plus
compliquées, il viendra nous aider à décrypter une actualité dont on parle peu
dans les medias, celle des nombreux enfants dans les crises humanitaires et
dans les camps de réfugiés. Quel destin les attend ? Comment vit-on au
sud-Liban lorsqu’on est jeune adolescente syrienne ? Ou lorsqu’on vit à
Dadaab, dans un camp de réfugiés sur la frontière entre le Kenya et la Somalie.
Xavier Colin y était récemment et nous en parlera. Il a ramené quelques reportages
dont nous pourrons aussi visionner quelques extraits.
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Philosophe, essayiste, fondateur des rencontres internationales « Dialogues en humanité », membre fondateur du Forum social mondial et du Collectif Roosevelt 2012 .
Vers un nouvel imaginaire et de nouveaux récits pour le vivre-ensemble.
Aujourd’hui deux visions du monde dominantes se confrontent : celle de l’hyper-libéralisme financier et marchand, refusant toute limite et fondé sur la course individuelle à l’avoir, et celle du repli identitaire, réduisant l’espace des libertés et viciant le rapport à l’altérité par le refus de s’ouvrir à l’universel et de penser notre commune humanité.
Face à ces deux pôles porteurs de grands dangers,
quel nouvel imaginaire et quels contre récits développer pour susciter
une évolution des consciences vers la sobriété heureuse et un ”art du
bien vivre” qui seraient à la fois une réponse
aux défis écologiques et le fondement de rapports sociaux apaisés?
Quels sont alors les processus de déconstruction-reconstruction à opérer
sur les représentations de questions aussi essentielles que le travail,
l’engagement, la gestion des conflits, la démocratie,
le rapport à la nature? Et quels grands axes de politique publique
doivent se dégager à partir de ces reconstructions ? Tels sont les
points majeurs qu’abordera Patrick Viveret, à partir de ses réflexions
philosophiques et de sa large connaissance des nouvelles
pratiques du ”bien vivre” qu’il a partagés et impulsés, tant dans le
cadre français qu’à l’échelle mondiale.
Dans le cadre du Grand débat national , le Cercle Condorcet-Voltaire du Pays de Gex et de Genève organise une soirée – débat publique gratuite sur le thème
« Référendums et initiatives: la démocratie française peut-elle s’inspirer de la Suisse? »
avec
Laurence MOREL
Enseignante à l’Université de Lille et chercheuse au CEVIPOF où elle est co-responsable avec Gil Delannoi du PROCEDEM , groupe de recherche sur les processus démocratiques
et
Nenad STOJANOVIC
Professeur FNS (Fonds National Suisse de la Recherche) au Département de Science politique de l’Université de Genève, travaillant sur le projet de recherche « Une théorie non-populiste de la démocratie directe »